Tae-Gyun Park
DOI: 10.5509/200982193
In contemporary news coverage and in the academic historiography, the Republic of Korea (ROK) is often described as the victim in most clashes between the ROK and the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK). However, through a detailed review of the tensions in the late 1960s, this article argues that the ROK was never entirely innocent in various security crises on the Korean Peninsula, and that a contextual analysis in historical and contemporary settings is far more useful in understanding the nature of the ROK-DPRK tensions than the clichéd denouncements of an “evil” regime. The number of clashes between the ROK and the DPRK in 1967 shot up tenfold compared to the year before. These security dilemmas created an unfavourable situation for the US government, in that they prevented the ROK from dispatching further combat troops to Vietnam. The combination of pre-emptive incursions and aggressive acts of retaliation launched by the ROK troops against the DPRK further aggravated the situation, resulting in an ever-greater divide between the perspectives of the North and the South. On the one hand, the ROK government believed that the security problem would invite more assistance from the US; on the other, for the US offi cials, the ROK’s attacks meant that the ROK government was actually the source of trouble. Ultimately, the evidence examined in this article suggests that the crisis of 1968 can be understood as an inevitable extension of the clashes in 1967. The current paper argues that the role played by the ROK government in igniting the crisis was anything but passive and that the strategy taken by the ROK government during this brief period led to a signifi cant deterioration of the US-ROK relationship throughout the 1970s and onward. La République de Corée (ROC) est souvent décrite dans les reportages d’actualités et dans l’historiographie académique comme étant la victime de la plupart des conflits entre elle-même et la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Cependant, cet article soutient, au travers de revues détaillées sur les tensions existantes vers la fin des années 60, que la République de Corée ne fut jamais complètement innocente dans les diverses crises sécuritaire sur la péninsule coréenne. Une analyse contextuelle dans un cadre historique et contemporain s’impose ici, et devient bien plus utile pour interpréter la nature de ces tensions entre la ROC et la RPDC que les délations de cliché le sont sur un régime “diabolique”. Le nombre de conflits entre les deux Corées en 1967 se décupla en comparaison de l’année précédente. Ces problèmes de sécurité créèrent une situation néfaste pour le gouvernement américain car il empêcha la ROC d’envoyer davantage de troupes au Vietnam. L’amalgame d’incursions anticipées et d’actes agressifs de rétaliation lancés par les troupes de la ROC contre la RPDC aggravèrent davantage la situation, ce qui résulta en un fossé de plus en plus profond entre les positions du Nord et du Sud. D’un côté, le gouvernement de la ROC était persuadé que le problème sécuritaire amènerait une aide plus importante des États-unis; de l’autre, les attaques de la ROC signifiaient pour les dirigeants politiques américains que cette dernière était en réalité une source de conflits. En fin de compte, les preuves examinées dans cet article suggèrent que la crise de 1968 peut être interprétée comme étant un prolongement inévitable des conflits de 1967. Ce papier soutient que le rôle joué par le gouvernement de la ROC à enflammer la crise fut loin d’être passif, et que la stratégie prise par ce gouvernement durant cette période brève mena vers une détérioraton considérable entre les relations des État-unis et de la ROC au cours des années 70 et bien plus tard encore.
Par delà le Mythe: ré-examiner la crise sécuritaire dans la péninsule coréenne durant les années de mi-soixante
Read Article on IngentaConnect requires institutional subscription