Yun-Chung Chen
DOI: 10.5509/2008812195
The Saxenian theory of brain circulation analyzes the two-way flow of transnational technical communities instead of the one-way flow portrayed in the brain drain theory. The brain-circulation theory is based on the experience of highly skilled labourers who travel frequently between the Silicon Valley and Hsinchu (Taiwan), leading to industrial upgrading in both locations. This article argues that the brain circulation theory cannot be applied to Zhongguancun (ZGC), a new high-tech region in Beijing, because ZGC is not compatible with the often neglected hypotheses in the brain-circulation theory, i.e., (i) a decentralized industrial structure with specialized producer networks; (ii) a trust-based inter-fi rm network that induces learning; (iii) a critical fi nancial infrastructure for high-tech startups; and (iv) the role of the state in facilitating technology transfer. Then, what roles do the transnational technical community (Chinese returnees) play in ZGC? My fi ndings suggest that unlike the Silicon Valley and Hsinchu cases, the knowledge assets (e.g., venture capital and research) in ZGC are mostly institutionalized and remain in the hands of the Chinese state. Thus, brain circulation can only apply to a limited number of experienced Chinese returnees who have the political skills to tap into institutionalized assets in ZGC. Nonetheless, the majority of the Chinese returnees continue to have a positive impact on the technological development of ZGC (different from the Hsinchu experience) by creating informal and indirect links between firms and public research institutions.
La théorie de Saxenian sur le libre-échange des cerveaux (brain circulation) analyse les va-et -vient de ce libre-échange de communautés technologiques transnationales, au lieu de celle à sens unique, telle qu’illustrée par la théorie de la fuite des cerveaux. La théorie du libre-échange des cerveaux se fonde sur l’expérience d’une main-d’oeuvre très qualifiée qui voyage fréquemment entre la Silicon Valley et Hsinchu, à Taïwan, conduisant ainsi à une avancée de pointe dans les deux secteurs. Cet article soutient néanmoins que la théorie du libre-échange des cerveaux ne peut pas être appliquée à Zhongguancun (ZGC), une nouvelle région de haute technologie, parce que ZGC ne peut être comparée aux hypothèses trop souvent ignorées de la théorie du libre-échange des cerveaux; à savoir, (a) une structure industrielle décentralisée avec des réseaux spécialisés d’inovateurs et de promoteurs; (b)un réseau fondé sur une confiance mutuelle entre les enterprises qui incite ainsi au développement des connaissances; (c) une infrastructure substantielle en faveur des startups en haute technologie; et (d) le rôle de l’état à faciliter le transfert de technologie. Quel rôle jouent alors les communautés technologiques transnationales, tels les rapatriés Chinois, à ZGC? Mes constatations suggérent qu’à l’inverse du cas de la Silicon Valley et de Hsinchu, les atoûts des connaissances, tels que le capital spéculatif et la recherche à ZGC sont en grande partie nationalisés et restent entre les mains de l’état chinois. Le libre-échange des cerveaux ne peut donc s’appliquer qu’à un nombre restreint de rapatriés Chinois chevronnés qui ont un certain flair politique pour exploiter les capitaux institutionnalisés à ZGC. Néanmoins, bien que différente de l’expérience de Hsinchu, la majorité de ces rapatriés continue d’avoir un effet positif sur le développement technologique de ZGC, en créant des liens officiels mais aussi privés entre les enterprises et les institutions publiques de recherche.
Les Limites du libre-échange des Cerveaux:
Les rapatriés Chinois et le Développement technologique à Beijing
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