Joel Atkinson
DOI: 10.5509/200982147
Taiwan’s effort to carry on diplomatic relations in the face of hostility from China has collided with Australia’s reform agenda for the Pacific Islands. This issue is particularly acute in Solomon Islands, which has longstanding ties with Taiwan and a close association with Australia. In the lead-up to the April 2006 elections in Solomon Islands, a local politician accused Taiwan of funding candidates. The same politician later stated that popular anger towards Taiwan sparked the post-election riot that devastated Honiara’s Chinatown. Although neither of these accusations was supported with evidence, they prompted Australia to publicly criticize Taiwan’s involvement in Solomon Islands. This article argues Australia’s reaction was due to existing Australia-Taiwan tension over the South Pacific, and because Australian policymakers found Taiwan a more palatable focus than acknowledging the ambitious reach of Australia’s reform efforts. Australia’s rhetoric drew a negative reaction from Taiwan, which believed Canberra was seeking a scapegoat to deflect from its inability to anticipate or control the riot. The incident also contributed to the Taiwan government’s perception of Australia as increasingly pro-China. Despite subsequent efforts from Taiwan and Solomon Islands to improve accountability for Taiwan’s aid, the differing interests of Australia and Taiwan continued to be an issue as funding from Taiwan became more important to Solomon Islands Prime Minister Sogavare during his dispute with Australia. This article examines the interaction between Australia and Taiwan over Solomon Islands, and considers its significance to wider Australia-Taiwan involvement in the South Pacific. Les efforts de Taïwan à maintenir les relations diplomatiques face à l’hostilité de la Chine se sont heurtés contre les projets de réforme de l’Australie dans les îles du Pacifique. Ce problème est particulièrement aïgu dans les ïles Solomon, qui entretiennent des liens de longue date avec Taïwan ainsi qu’une forte association avec l’Australie. Durant la période précèdant les élections d’avril 2006, un politicien local accusa Taïwan de financer des candidats. Ce même politicien déclara par la suite que la colère populaire envers Taïwan déclencha les émeutes post-électorales qui dévastèrent la ville chinoise de Honiara. Bien qu’aucunes de ces accusations ne purent être prouvées, dû au manque d’évidence, celles-ci poussèrent l’Australie à critiquer publiquement le rôle de Taïwan dans les îles Solomon. Cet article soutient que la réaction de l’Australie fut due aux tensions existant entre l’Australie et Taïwan au sujet du Sud du Pacifique, et parce que les dirigeants politiques australiens trouvaient que Taïwan était un centre d’intérêt plus profitable que d’admettre l’étendue ambitieuse des efforts de réforme de l’Australie. La rhétorique de l’Australie provoqua à Taïwan une réaction négative, pensant que Canberra cherchait un bouc emissaire afin de détourner l’attention de son inabilité à anticiper et à contenir les émeutes. Cet incident contribua aussi à laisser croire au gouvernement taïwanais que l’Australie devenait de plus en plus pro-chinoise. Malgré les efforts ultérieurs de Taïwan et des ïles Solomon à clarifier la transparence de l’aide de Taiwan, les intérêts différentiels entre l’Australie et Taïwan continuent d’être problématiques, et que durant son contentieux avec l’Australie, Sogavare, premier ministre des Iles Solomon, a donné précédence au financement de Taïwan. Cet article explore les interactions entre l’Australie et Taïwan aux Iles Solomon, et évalue leur portée à répandre leur influence dans le Sud du Pacifique.
Grandes démêlés dans la petite ville chinoise: l’Australie, Taïwan et les émeutes à la suite des élections d’avril 2006 dans les îles Solomon
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