Joonmo Cho, GiSeung Kim, Taehee Kwon
DOI: 10.5509/2008813407
This study offers an in-depth analysis of the social security system with the externalization of employment relations. We particularly focus on the enticement for employers to engage in social security law-dodging measures, through management’s strategic use of irregular employment. The empirical results allow us to deduce why the Korean government tolerates law-dodging practices with irregular workers, which fosters their exclusion from the social security system. The results infer that the Korean social security system may cater to the interests of insiders in large companies, labour unions and the government, and thereby contributes to the exclusion of irregular workers from the social security system. The empirical evidence confirms that one reason employers take on irregular workers is the possibility of avoiding social security obligations. Of course, such illegal practices are overlooked in part because of government policies that take measures to exclude small businesses from social security-related regulations and because of weak law enforcement. The Korean government may prefer to focus enforcement in the formal sector only until the enforcement capacity increases or the majority of the informal-sector members seek to cooperate with the government in obeying the regulations. There must be complementary social policy measures to guarantee access to universal social security. This paper suggests several policy measures from which a government such as that of South Korea could choose. Cette étude est une analyse de fond du système de sécurité sociale vis à vis des relations industrielles hors du système. Nous portons un intérêt particulier sur la tendance des patrons à se soustraire à la législation de la sécurité sociale, et sur l’usage de stratégies de travail non-réglementé par le patronat. Les résultats concrets nous permettent de déduire les raisons pour lesquelles le gouvernement coréen tolère les abus de la législation du travail aux dépends des travailleurs sans-papiers, qui encouragent ainsi leur exclusion du système de sécurité sociale. Ces résultats infèrent que le système de sécurité sociale coréen sert les intérêts des initiés des grandes entreprises, des syndicats et du gouvernement, et contribuent ainsi à l’exclusion à la sécurité sociale des travailleurs sans-papiers. Des preuves concrètes confirment qu’une des raisons pour laquelle les patrons engagent des travailleurs sans-papiers est qu’elle leur donne la possibilité de se dérober à la réglementation de la sécurité sociale. De telles pratiques illicites sont souvent ignorées, en partie dû aux politiques du gouvernement qui a entrepris d’exclure les petites entreprises de la législation de la sécurité sociale, et dû aussi à une faible application de sa loi. Le gouvernement coréen semble préférer porter son attention sur l’application de cette loi uniquement dans le secteur réglementaire, jusqu’à ce que le niveau de sa mise en vigueur s’accroîsse, ou bien que la majorité du secteur non-réglementaire décide de coopérer avec le gouvernement à respecter les réglementations. Il faudrait instaurer des mesures supplémentaires de sécurité sociale afin de garantir son accès universel. Ce papier suggère plusieurs mesures politiques qu’un gouvernement tel que celui de la Corée pourrait adopter.
Problèmes de l’emploi en Corée pour les travailleurs sans-papiers: une analyse critique des politiques du gouvernement
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