James Manicom
DOI: 10.5509/2010832307
In 2005-06 Japan began asserting the jurisdictional rights to its maritime domain with greater authority than ever before. Tokyo prepared to conduct exploratory drilling in the disputed East China Sea and passed new laws to permit the full realization of Japan’s maritime rights and responsibilities. This activist turn appears to be at odds with most explanations of Japanese strategic policy. Given its preference for strategic evolution, Japan’s sudden preoccupation with the security and administration of its extended maritime zones— the Exclusive Economic Zone (EEZ) and its extended continental shelf—following years of neglect is striking. Moreover, this shift has not received a great deal of attention in the literature. This paper argues that Japan’s hesitant, ad hoc and incomplete response to its changing maritime environment can understood through Kent Calder’s “reactive state” paradigm. While academic discussion of Japanese foreign policy has moved beyond the “reactive state” debate, Japan’s approach to its ocean policy appears to fulfill both of Kent Calder’s reactive state criteria. This paper analyses Japan’s resistance to the expansion of state sovereignty seaward and explores how this policy inertia was exposed by China’s more active maritime policy. This more assertive Chinese posture triggered the proactive turn in Japan’s ocean policy, which may have negative consequences for regional security. Entre 2005 et 2006, le Japon commença d’affirmer ses droits juridiques sur ses zones maritimes avec plus une grande détermination qu’auparavant. Tokyo se prépara à conduire des forages préliminaires dans la région Est si contestée de la mer de Chine, et passa de nouvelles lois afin d’obtenir la mise en vigueur totale de ses droits maritimes et de ses responsabilités. Une telle posture d’activisme semble être en désaccord avec la plupart des explications que donna le Japon sur sa politique stratégique. Étant donné sa préférence pour une évolution stratégique, sa préoccupation soudaine de la sécurité et l’administrations de ses zones maritimes au grand large (à savoir la zone économiqiue exclusive (EEZ) et son récif continental étendu), semble le plus frappant après nombre d’années de manque d’intérêt. De plus, ce revirement a reçu peu d’attention dans les écrits. Ce papier démontre que la réponse hésitante, ad hoc, et incomplète sur son environnement maritime changeant peut-être inteprêté par l’idée de “l’état réactif” de Kent Calder. Alors que des discussion d’ordre académique sur la politique étrangère du Japon avaient dépassé le débat de l’état réactif, la démarche du Japon sur sa politique maritime semble répondre aux deux critères de l’état réactif de Kent Calder. Cet article analyse la résistance du Japon à l’expansion maritime de la souveraineté de l’état et explore comment cette politique d’inertie fut mise en contraste avec une politique maritime vigoureuse chinoise. Cette démarche plus assurée de la Chine déclancha un revirement proactif de la politique maritime du Japon, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la sécurité de la région.
La politique maritime du Japon: Est-il toujours un état réactif?
Read Article on IngentaConnect requires institutional subscription