Ryan Clarke
DOI: 10.5509/200881173
This article examines narcotics trafficking in the People’s Republic of China (PRC) and in its special administrative regions of Hong Kong and Macau. A general overview is provided regarding types of narcotics trafficked, most common sources, and the key actors involved. Problem areas, or “hot spots,” are identified and analyzed. Regions that are addressed include south China/Southeast Asia, Xinjiang/Central Asia, and the northeast China/North Korea border region. Responses by the PRC to the problem are also discussed. This article puts forth the argument that much attention has been paid to China’s rapidly growing economy and defence capabilities, but there has been less focus on its drug trafficking markets, which have grown in size and scale on pace with China’s legitimate economy. Because of its huge population, large geographical mass, and long land and maritime borders, the PRC is an ideal transit and consumption point for narcotics from East, South and Southeast Asia. Further, Xinjiang is of particular concern, given recent geopolitical developments in the region and the construction of the Gwadar port in Pakistan, which aims to provide Xinjiang with a road link through Pakistan and possibly Afghanistan. As such, the People’s Liberation Army (PLA) should use its heavy security presence in the province more efficiently and increase its role in counternarcotics efforts. Although the problem is manageable at present, if these issues are not adequately addressed China may descend into an environment where organized crime is rampant, foreign investors are reluctant, and the ability of officials to tackle everyday issues is highly limited. Cet article examine le trafic des stupéfiants dans la République de la Chine Populaire (RCP) et dans ses régions administratives, Hong Kong et Macao, ayant un statut spécial. Cet article établit ici une vue d’ensemble sur des types de stupéfiants trafiqués, leurs sources courantes, ainsi que les acteurs clés y étant impliqués. Les secteurs problématiques, ou “zones sensibles” sont ici identifiés et analysés. Les régions qui sont impliquées comprennent la Chine du Sud/l’Asie de l’Est, la province de Xinjiang/l’Asie Centrale, et la Chine du Nord-ouest/la région frontalière de la Corée du Nord. Les réactions de la RPC sont aussi débattues. Cet article avance l’argument que trop d’attention a été donné à la croissance rapide de l’économie chinoise et à ses moyens de défence, alors qu’on a porté moins d’attention sur les marchés de trafic de stupéfiants qui se sont développeés en importance au même rythme que l’économie légitime de la Chine. Du fait de sa population considérable, de son immemse territoire, et de ses frontières terrestres et maritimes, la RPC est un lieu idéal pour le transit et la consommation des stupéfiants provenant de l’Asie de l’Est, du Sud et du Sud-est. De plus, la province de Xinjiang est d’un intérêt particulier,étant donné les récents développements géopolitiques à travers la region, ainsi que la construction du port de Gwadar au Pakistan, qui vise à relier la province de Xianjang au Pakistan et peut-être jusqu’en Afghanistan. L’Armée populaire de libération (APL) devrait, étant donné la situation, établir activement une forte présence sécuritaire à travers la province et accroître son rôle dans la lutte contre les stupéfiants. Bien que la situation soit actuellement encore gérable, la Chine pourrait sombrer dans un environnement dans lequel le crime organisé est rampant, les investisseurs étrangers deviennent réticents, et la compétence des autorités à s’attaquer aux problèmes quotidiens devient restreinte, si ces problèmes ne sont pas sérieusement pris en considération.
Le Trafic de stupéfiants en Chine: son ampleur, son échelle, sa dynamique et ses conséquences avenir
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