Therese MacDermott
Brian Opeskin
DOI: 10.5509/2010832283
In 2008 the Australian Government announced a new labour mobility scheme for Pacific workers, with the objective of meeting seasonal demand for low skilled labour in the horticulture industry and promoting economic development in Pacific Island Countries. Modelled on New Zealand’s Recognised Seasonal Employer scheme, it is a significant departure from Australia’s long-standing preference for permanent migration that is non-discriminatory with respect to the country of origin. Any temporary migration programme that draws a workforce from developing countries has the potential to exploit vulnerable foreign workers, but if Australia’s pilot program is to be a success in the long term it is imperative that seasonal workers from the Pacific are not exposed to that danger. This article examines the many layers of regulation that have been introduced to protect Pacific workers from exploitation, including bilateral intergovernmental agreements, supervision by government departments, and use of external advisory bodies. In addition, Australia’s regulatory framework governing workplace relations imposes a range of worker protections through equality laws, occupational health and safety principles, dispute settlement procedures, and trade union involvement. To date, the Australian scheme has provided very limited opportunities for Pacific workers. This raises concerns about the long term viability of this highly regulated scheme, and the capacity to move beyond a pilot program to provide sustained opportunities for both Pacific workers and the horticulture industry. Le gouvernement australien annonça en 2008 un nouveau plan de mobilité de travail pour la main-d’oeuvre des régions du Pacifique avec comme objectif de répondre aux demandes saisonnières de main-d’oeuvre non-qualifiée dans l’industrie de l’horticulture et de promouvoir l’essor économique dans les pays des iles du Pacifique. Modelé à l’instar du plan de “l’Employeur Saisonnier Certifié de la Nouvelle-Zélande”, ce nouveau plan s’écarte de manière significative du plan initial australien qui a eu depuis longtemps une préférence pour une migration permanente qui s’est voulue non-discriminatoire quant au pays d’origine. Tout programme de migration temporaire qui puise une main-d’oeuvre en provenance de pays émergents a la possibilité d’exploiter des travailleurs étrangers vulnérables; mais si le programme pilote australien se veut d’être une réussite à long-terme, il devient alors impératif que les travailleurs saisonniers des régions du Pacifique ne soient pas exposés à de tels dangers. Cet article étudie les différents niveaux de réglementation introduits pour protéger les travailleurs des régions du Pacifique contre l’exploitation, y compris les accords inter-gouvernementaux bilatéraux, le contrôle des ministères gouvernementaux et l’appel à des organismes consultatifs externes. De plus, la structure de réglementation gouvernementale sur les relations du travail impose une gamme de protection du travail par les lois paritaires, la santé du travail et les règles de sécurité, et par les réglements de griefs et la présence des syndicats. A ce jour, le plan australien a fournit très peu d’opportunités aux travailleurs des régions du Pacific. Ceci donne lieu à s’inquiéter sur la viabilité à long terme de ce plan hautement réglementé, et à la capacité d’aller au delà d’un programme pilote, afin de fournir des opportunités durables autant pour la main-d’oeuvre des régions du Pacifique que pour l’industrie de l’horticulture.
Réglementation du travail saisonnier des régions du Pacifique en Australie
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