Ji-Whan Yun
DOI: 10.5509/2010832237
South Korea has long been regarded as a typical example of Confucian capitalism; the Confucian tradition of elderly support has not only been well-preserved but is also highly conducive to economic growth by creating strong collective bonds between Koreans. Nonetheless, the existence of an unusually large elderly workforce and a disproportionately small young workforce, together with poor working conditions for both old and young workers, demonstrates that the assumptions of Confucian capitalism do not hold true in Korea. This study explains why Korea has faced this issue without realizing its Confucian virtue through labour markets. Explanations have conventionally attributed this problem to external factors that are unrelated to Korea’s industrialization, such as increased life span, the changing quality of education, and a shifting value system. This study, however, adopts a new approach that emphasizes the responsibilities of Korea’s unique industrialization. It proposes that the main characteristics of Korea’s development pattern have distorted the supply and demand structure of the country’s labour markets, and have caused the current demographic imbalance between the overworked elderly and the underworked youth. Specifically, this study suggests that two characteristics of Korea’s industrialization—crony capitalism and growth absolutism—have affected the behaviour of young and old workers, thereby prevented them from realizing the Confucian virtue of elderly support through labour markets. This study implies that the affinity between development and tradition is not automatically given in East Asia, but rather is dependent on how development is designed and implemented. La Corée du Sud fut longtemps considérée comme étant un exemple du capitalisme confucien, à savoir que la tradition confucienne a pour precept de venir en aide aux personnes âgées, et a non seulement été bien préservée mais aussi a été grandement conductive à l’essor économique en instaurant des liens collectifs forts entre les Coréens. Néanmoins, l’existence d’une main-d’oeuvre âgée particulièrement importante et d’une jeune main-d’oeuvre disproportionellement restreinte, liée à de mauvaises conditions de travail aussi bien pour les personnes âgées que pour les jeunes, démontrent que les critères du capitalisme confucien coréen s’avèrent ne plus être vrais. Les explications généralement attribuées à ce problème ne sont pas liées à l’industrialisation de la Corée mais à des causes externes, telles que l’expansion de la durée de vie, l’évolution de la qualité de l’éducation et les valeurs changeantes du système. Cette étude adopte cependant une nouvelle approche qui met en lumière les responsabilités du modèle exceptionnel d’industrialisation de la Corée. Il est ici suggéré que les caractéristiques principales du modèle de développement de la Corée ont faussées la structure de l’offre et de la demande des marchés du travail du pays, et ont provoqué le déséquilibre démographique actuel entre une vieillesse surmenée de travail et une jeunesse sous-employée. Cette étude suggère plus spécifiquement que deux caractéristiques de l’industrialisation coréenne: un capitalisme de copinage lié à une croissance absolue, affectent le comportement des travailleurs jeunes et vieux, les empêchant ainsi de réaliser les qualités propre au Confucianisme de la prise en charge des personnes âgées par le marché du travail. Cette étude démontre que les liens entre le développement et la tradition sont loin d’être une réalité en Asie de l’Est, mais sont relativement dépendants de la manière dont le développement est conçu et implémenté.
Le mythe du capitalisme confucien en Corée du Sud: Une vieillesse surmenée et une jeunesse sous-employée
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